Un appel à devenir prêtre…
Comment as-tu reçu l’appel à devenir prêtre ?
Les sept années de formation au séminaire, ont pour but de nous donner la liberté nécessaire pour pouvoir demander à recevoir l’ordination presbytérale. Si, en fin de compte, c’est l’évêque qui appelle un candidat à recevoir l’ordination presbytérale, il ne le fait pas sans que celui-ci l’ait préalablement demandé « librement et spontanément ». Au jour de l’ordination, on sait que l’on devient prêtre parce que le Seigneur nous a choisi, il nous appelé pour être auprès de lui et pour proclamer la Bonne Nouvelle. Et cet appel nous remplit de joie, de paix et de confiance !
Ce qui a balisé mon chemin vers la prêtrise commence par l’éducation religieuse et la prière en famille, la participation à la messe dominicale et le service de l’autel, le témoignage de la vie consacrée des religieuses de la Sainte-Famille que je côtoyais à l’école primaire, la proximité des prêtres de la paroisse et la figure de Saint Jean Paul II
Lorsque j’ai évoqué avec un prêtre mon désir de devenir prêtre moi aussi, celui-ci m’a posé cette question : « est-ce que tu pries ? ». Certes je priais chaque soir, ou encore en allant à la messe le dimanche, mais à partir de ce moment là, j’ai commencé à lire chaque jour la Parole de Dieu avec les textes de la messe et à méditer quelques minutes ensuite en silence. Ces quelques instants de prière silencieuse, qui au fil du temps se sont allongés, ont eu également un rôle capital puisqu’ils m’ont permis d’approfondir ma relation au Seigneur comme le Dieu vivant (cf. Jr 10,10).
Une dernière conviction quand on reçoit l’appel à devenir prêtre, c’est que l’on n’est pas prêtre tout seul. C’est pourquoi notre prière pour les vocations doit monter vers le Ciel pour que le Seigneur « envoie des ouvriers à sa moisson » (cf. Mt 9,38). Nous savons que notre prière sera entendue car le Christ n’abandonne pas son Eglise.